7:10 am. Un réveil bien matinal pour un type qui s’est couché à exactement 4:30 du matin. Et oui, Akira bosse tard le soir pourtant cette nuit il avait été bien difficile pour notre jeune nippon de fermer l’œil, peut-être parce qu’il n’était pas dans son petit lit douillet mais dans celui de l’une des chambres présentes dans l’usine de recyclage de sa mère. Faut dire que sa chère maman avait demandé à son fils qu’il soit présent tôt le lendemain matin, alors plutôt que de faire quinze allés-retour, Akira avait préféré y aller directement après son boulot afin de dormir sur place, ça lui éviterait d’une part d’oublier son rendez-vous avec sa mère, et d’autre part, il pourrait dormir plus longtemps vu qu’il serait déjà à l’usine *O* Héhé, malin el Kiki, des comme lui ont n’en fait pas deux ! M’enfin qu’est ce qu’on s’en fiche de savoir tout ça, le plus important reste de connaitre la réveil d’un réveil aussi soudain, et bien je vais vous le dire : L’envie de pisser, ni plus ni moins.
Faut dire qu’avec son job, Akira est forcé d’ingurgité toute sortes de boissons et autant dire que la vessie en prend un coup. Bon logiquement personne ne serait dans les toilettes avant lui puisqu’à cette heure ci hormis les potentiels hommes et femmes de ménages, les employés ne devaient pas encore être là, ainsi aucune chance de se faire piquer la place et de devoir se retenir d’avantage.

Le hic c’est que lorsque l’on a terriblement envie d’aller aux toilettes, on se met à marcher tel un canard, titubant à moitié en portant ses mains à l’endroit si particulier qu’est l’entre jambes. Autant des il est possible de marcher normalement et de faire comme si de rien n’était, autant d’autres fois il est impossible de faire abstraction à cette terrible brûlure dans le bas du ventre, et Akira faisait malheureusement partit de cette deuxième situation. A peine le temps d’enfiler un pantalon par-dessus son boxer –sait-on jamais, un employé matinal u.u- qu’Akira fonça jusqu’aux toilettes les plus proches. A savoir au bout du couloir, quelle chance qu’il n’ai aucun escalier à dévaler, bonjour les secousses, déjà que là c’était à peine supportable ! Fichue bière =.= Mais qu’importe, la porte était en vue et déjà le visage du nippon semblait se détendre, mais il ne fallait pas relâcher la pression, une goutte à vite fait de s’échapper du tuyau…

Poussant la porte sans ménagement, la braguette déjà à moitié ouverte et le pantalon un brin descendu, Akira fonça jusqu’à l’urinoir et pu finalement se détendre, soupirant de soulagement lorsqu’il se libéra. Levant la tête afin d’observer le plafond –c’est un truc de mec, ça détend vachement-, Akira ne se rendit compte bien trop tard qu’une autre personne se trouvait là, regardant dans sa direction qui plus est.
Quelques courtes secondes le temps d’analyser l’ampleur de la situation et là…

« AAAAAAAAAH tournes toi, fermes les yeux, ittaaaa, vide toi, toi è.é ! »

Oui bon, première partie de phrase pour la jeune femme, seconde pour son fidèle bâton de mars, et pour la situation générale, on comprendra qu’Akira n’était pas seul dans ces toilettes et que le pire –qu’il n’avait lui-même pas encore calculé- c’est que la fille ici présente ne lui était pas, mais alors pas du tout inconnue !

« Bordel qu’est ce que tu fiche ici, c’est pourtant écris en gros sur la porte , MEN ! »

Parce qu’Akira n’avait toujours pas voulu regarder cette fille en face –ça se comprends ne…- et que pour lui, la logique de la femme de ménage n’avait pas encore illuminé son esprit. Finalement lorsqu’il eu terminé sa petite affaire, Akira rangea tout l’attirail, tira la chasse d’eau et s’avança jusqu’au robinet afin de se laver les mains, un homme propre qui ne supporte pas la moindre saleté, un homme à tocs mais c’est dans sa nature de ne pas supporté ce qui n’est pas propre alors bon =.= Finalement monsieur se décida à enfin poser un regard sur la jeune femme et autant vous dire que la surprise fut de taille.

« Toi ?? J'hallucine, tu aurais pu trouver un meilleur endroit pour venir t’excuser de m’avoir lâchement laisser en plan l’autre soir… Mais va, excuses toi qu’on en finisse, après tout tu devais avoir tes raisons »

Non mais c’est qu’il était bien sur de lui ce cher Etô, croyant dur comme fer que la raison de la présence d’Erika ici, c’était lui. En même temps pouvait-on réellement lui en vouloir, il n’était qu’à moitié réveillé et n’avait surement pas toute sa tête, ou du moins, il se complaisait à se faire passer pour le centre du monde, comme à son habitude.