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 They say us trolling, they hating [ Masaru ]

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MessageSujet: They say us trolling, they hating [ Masaru ]   They say us trolling, they hating [ Masaru ] Icon_minitimeMar 30 Nov - 17:14

C’était dans un hôtel chic. Vous savez, avec un maître d’hôte capable de se payer un costume plus cher que celui de votre cavalier, en l’occurrence pour la jeune fille, Masaru, des décorations au budget illimité et des coupes de Crystal emplies de champagne à volonté. Bref, le genre d’endroit où elle arborait son sourire le plus crispé et une robe au prix exorbitant qu’elle ramènerait pathétiquement à la boutique demain à la première heure comme si elle n’avait jamais été portée. Pas d’argent pour ce genre de chose, elle devait mettre de côté pour compenser sa carrière à succès très éphémère. Si son agent l’apprenait, elle se ferait lapider en un instant. Elle avait choisi son cavalier par manque de choix, ne nous le cachons pas. Elle aurait bien invité Keiji mais elle préférait le laisser faire le prochain pas. Elle ne tenait pas non plus à se taper l’étiquette de la belle groupie du GB, déjà qu’elle passait pour aux yeux de quelques personnes, surtout ces filles dont il ne se souvient même pas le nom qui racontent des histoires hallucinantes comme quoi elle lui ferait des faveurs inavouables pour mériter que son nom ne soit oublié comme le leur. Elle avait donc dirigé son choix vers son ami Masaru qui bien sûr ne lui refuserait une telle faveur. Ah non. Pas parce que c’était elle, Aya, qui le demandait, mais surtout parce que le pickpocket pourrait s’en mettre pleins les poches dans une telle soirée. Elle eut un léger sourire à cette pensée, apportant la touche finale à sa coiffure qu’elle avait préféré laisser libre avec ses vagues naturelles. C’était sa touche à elle.

Enfilant ses chaussures de torture à hauts talons, elle passa un dernier coup devant le miroir, appliquant une légère couche de rose sur ses lèvres, évitant les couleurs voyantes du rouge qui ont tendances à l’agacer et à justement lui donner un air agace qu’elle déteste tant. Perfecto.

Elle sortit de son appartement, héla le premier taxi qui passa, et qui évidemment s’arrêta sur le champ pour elle. Qui ferait attendre une telle demoiselle ? Elle eut un vague roulement des yeux avant de glisser dans le taxi. Elle préférait de loin les transports en commun mais dans une telle tenue, elle se disait que le mieux valait ne pas s’y risquer. Une fois installée, elle sortit de son sac son portable (bas de gamme, sans clavier à lettres et encore moins touch, à bas les dépenses inutiles de consommation, ou les répercussions d’avoir vécu avec peu de moyens) et chercha dans ses contacts Masaru, passant sur Keiji avec une brève hésitation, « Plus tard. ». Elle envoya vite fait :

« N’oublie pas, huit heures devant le Tokyo Grand Hotel. »

Aya ne doutait pas qu’il viendrait, mais qui sait. Elle ne pouvait prendre le risque d’être oubliée, son agent lui en voudrait tant de ne pas être accompagnée, déjà qu’il loucherait sûrement fortement en voyant Masaru qui n’est ni un prince charmant, un icône de la mode, une personne renommée, ou tout simplement riche. Mais elle préférait de loin le voir loucher que d’être accompagnée par un de ces mannequins à l’orientation sexuelle inconnue qui ne ferait que des remarques sur ce qu’elle aurait donc du faire pour être encore plus jolie, sexy, désirable et baisable. Une fois arrivée devant l’hotel, elle sortit l’argent nécessaire pour payer ses frais de transport, prit une grande inspiration et sortie de la voiture, croisant les doigts pour que Masaru y soit déjà.
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MessageSujet: Re: They say us trolling, they hating [ Masaru ]   They say us trolling, they hating [ Masaru ] Icon_minitimeMer 1 Déc - 3:24

Évidemment que Masaru n’était pas de la même sphère. Le glitz et le glam, les paillettes, le cristal, il en rêvait depuis toujours sans pouvoir l’atteindre vraiment, sauf en partageant toujours ces moments avec une victime rapidement oubliée après qu’elle lui ait ouvert son cœur et son portefeuille. La vie n’était pas compliquée avec Masaru, et il faisait en sorte de ne pas regretter ses choix. Cependant il eut tôt fait de reporter un dîner avec la femme d’un riche entrepreneur, qui se plaignait sans cesse de l’absence et des voyages de son mari, afin de répondre à la demande de sa petite Aya. Après tout, il la connaissait depuis l’enfance, voire depuis la naissance de cette dernière; il n’avait que huit ans mais il se souvient de la joie de sa mère quand elle avait apprit que la femme qui vivait à quelques maisons de chez eux – et qui était accessoirement une de ses amies – avait mis au monde une petite fille en santé. Nés dans le même quartier pourri, ils n’avaient jamais fréquenté les mêmes écoles, mais toujours les mêmes ruelles, et s’il n’avait pas su à quel point Aya avait pu se tuer afin de se rendre au niveau où elle était, il n’y avait aucun doute sur le fait qu’il l’aurait dans sa mire afin d’inscrire son nom sur sa déjà très longue liste de conquêtes. Mais non, il la respectait, tout comme elle respectait son choix de vie, après tout il n’y avait pas vraiment d’autre choix… ce n’était pas elle qui le ferait changer d’avis.

Bref, tout ça pour dire qu’il avait reçu récemment une invitation assez particulière qu’il n’avait pas pu refuser; en partie parce que c’était Aya, et que c’était à quelque part la seule fille à qui il ne poserait jamais un lapin, et de l’autre, parce qu’il savait que c’était une occasion rêvée de se faire quelques contacts féminins supplémentaires… cette soirée était vouée à être peuplée de gens riches et snobs, mais il mettrait bien la main sur une ou deux perles rares… Histoire d’être à la hauteur, il avait appelé l’une de ses conquêtes, et avait prétendu qu’il avait besoin d’aller acheter une tenue pour le mariage de sa sœur, la flattant dans le bon sens en disant qu’il était certain que son œil pourrait l’aider à choisir le meilleur habit. Bref, journée shopping inscrite à son calendrier : et cette journée n’en était pas une où il allait aller dépenser sa petite fortune qu’il gardait avarement et jalousement, mais bien pour se faire offrir l’objet de son désir. Manipulateur comme il était, c’était aussi facile que trancher du pain, et à la fin de l’après-midi il avait sous le bras un superbe costard de soirée, une paire de souliers italiens, une nouvelle montre et un pendentif luxueux alors qu’il remerciait la dame – une autre riche infidèle, il y en a tellement à combler ! – lui promettant mille et unes choses pour leur prochaine rencontre et allant même jusqu’à la combler d’un tendre baiser, puis repartit chez lui. Franchement, pourquoi travailler quand on peut obtenir tout ce qu’on veut avec la manipulation… ? Ah, sans doute parce qu’il était un génie de la chose et qu’il était sans doute le seul à pouvoir vivre d’une façon aussi odieuse. Mais bon, il ne s’en plaignait pas ~

Le soir de la sortie en question, il avait mis le paquet sur son apparence. Évidemment, il n’allait certainement pas faire honte à Aya; malgré qu’il ait pu avoir l’air d’un je-m’en-foutiste diplômé, quand quelque chose ou quelqu’un lui tenait à cœur – le second cas étant plus rare – il était souvent aussi méticuleux que quand il montait ses plans. Il revêtit donc le costard gris foncé par-dessus sa chemise immaculée, agrémentant le tout des bijoux qu’il avait reçus, vérifia une énième fois sa coiffure dans la glace et laça soigneusement ses chaussures en cuir avant de prendre un taxi jusqu’à l’hôtel. Pas la peine; il n’aimait pas dépenser mais il n’allait certainement pas voyager en bus, il aurait bien trop peur de tacher ses vêtements. Une preuve de plus qui disait qu’il tenait à Aya; s’il ne l’avait pas appréciée, il se serait bien foutu de faire bonne impression à son bras et aurait simplement porté un costume pourri sorti du fond de sa penderie. Descendu, il regardait l’heure à toutes les deux minutes sur sa toute nouvelle montre; il avait fait vite et était visiblement arrivé avant Aya. Les taxis et limousines défilaient, mais il observait discrètement l’intérieur de chaque voiture afin de ne pas la manquer : et quand finalement il la reconnut, il se dirigea vers le taxi alors qu’elle descendait.

« Ayaa ~ »

Autant en profiter pendant qu’il n’y avait presque personne, parce que de toute évidence il ne pourrait pas agir de la même façon une fois à l’intérieur ~ Il l’observa un instant quand elle fut hors de la voiture, constatant avec soulagement qu’elle était quand même plus petite que lui de quelques centimètres malgré ses talons vertigineux.

« Toujours aussi belle, ma foi. Dommage que je sache quelle tête tu tirais à cinq piges par contre, c’est moins glam ~ »

Le mot pour rire, comme on dit; il lui lança un sourire moqueur pour montrer qu’il blaguait. Après tout, peu importe ce à quoi elle ressemblait quinze ans auparavant, l’important c’était bien la Aya de vingt ans qui rendait la moitié de la population japonaise de son âge jalouse ~
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MessageSujet: Re: They say us trolling, they hating [ Masaru ]   They say us trolling, they hating [ Masaru ] Icon_minitimeMer 1 Déc - 4:52

Masaru : « Ayaa ~ »

Ah ! Cette voix, il était donc là ! Aya se tourna en direction de la dite voix, un sourire se dessinant sur ses lèvres. Elle se précipita vers lui, s’empara de son visage à l’aide des paumes de ses mains avant de se mettre sur le bout des pieds pour déposer un chaste baiser sur son front, baiser emplie de gratitude.

« Masaru ! Tu es venu, oh, merci ! »

Non pas qu’elle s’attendait à ce qu'il lui pose un lapin. C’était comme une loi non-écrite entre eux, jamais aucun d’eux n’avaient osé le faire, du moins pas encore et ça ne semblait pas être sur le point de se produire. Mais qui sait. Elle ne manqua pas l’analyse rapide du jeune - petit – homme qui s’assurait qu’elle n’était pas plus grande que lui, ce qui, intérieurement, l’amusa quelque peu.

Masaru : « Toujours aussi belle, ma foi. Dommage que je sache quelle tête tu tirais à cinq piges par contre, c’est moins glam ~ »

Une moue plus ou moins crédible se dessina sur son visage alors qu’elle encaissait le commentaire de son ami avec humour. Il est vrai qu’il l’avait vu sous tous ses jours, même les pires, que ce soit lorsqu’elle eut la varicelle, ses premières éruptions d’acné, ses premières gueules de bois. Mais elle n’ignorait pas non plus la femme qu’elle était devenue, et encore moins l’homme que Masaru était depuis un bon moment déjà. Il ne lui manquait plus qu’à se caser et fonder sa famille, bien qu’elle ait bien du mal à l’imaginer faire une telle chose. Ferait-il le pickpocket toute sa vie ? Impossible. Une voix nasillarde résonna alors derrière eux dans un agaçant « Aya » qui sonnait plutôt comme un « Anya » tellement l’être qui produisait ce son semblait avoir le nez empli de mucus nasal. Elle serra les dents avant de s’emparer doucement du bras de son cavalier et de se tourner vers son agent qui s’avançait vers elle.

« Manager.. ! »

Sa voix sonnait faussement enthousiaste mais le petit homme avait bien d'autres choses sur la conscience pour se préoccuper de ce que sa mannequin disait. Comme s’il en avait jamais eut quelque chose à faire d’ailleurs. Il lança un regard sceptique vers Masaru avant de déclarer, les lèvres serrées :

Manager : « Qu’est-ce que c’est ? Pourquoi ne vois-je pas plutôt un de mes beaux hommes du carnet noir que je t’ai fourni à ton bras ? »

Ah ! Ce stupide cahier noir emplie de numéros de mannequins ou d’hommes de soirée qu’on pourrait presque considérer comme des putes de luxe… Qu’est-ce qu’elle en avait fait déjà ? Il devait traîner sous une pile de livres dans le désordre de son salon. Elle leva un regard désespéré vers Masaru avant de claquer sa langue contre son palet avec agacement.

« C’est..!? Il s’agit de Masaru un… bon ami à moi. C’est mon cavalier, point. »

Mais déjà son manager ne l’écoutait plus et se collait aux baskets d’un producteur de pub allemande, et c’était tant mieux comme ça. Aya retrouva enfin son sourire et tira doucement sur le bras de Masaru pour l’intimer de la suivre vers l’intérieur, l’air étant un peu frisquet. Elle lui murmura à l’oreille :

« N’oublies pas. Les épaules droites. Sourire forcé. Démarche classe mais décontract’. Assurance. »

Et après ces derniers conseils, ils affrontèrent quelques photographes et curieux qui étaient sur place, aveuglés par les flash jusqu’à ce qu’ils aient pénétrés le grand hall où se tenait déjà une bonne petite foule, verre de champagne dans une main, hors d’œuvre dans l’autre. Un vrai buffet pour son ami qui devait déjà avoir repéré ses quelques prochaines victimes. C’est que l’endroit ne manquait pas de choix. À peine retrouvaient-ils la vue après l’attaque de flash subit qu’on leur remplissait déjà les mains de boissons alcoolisées et canapés. C’était l’endroit parfait pour se donner en spectacle et se faire admirer. Mais quand on a déjà toute l’estime nécessaire pour vivre normalement, ce genre de soirée devenait une vraie mascarade. D’une voix plaintive Aya laissa échapper :

« Masaa ~ j’espère qu’un jour tu me pardonneras de t’avoir traîné ici. Mets-toi en plein les poches avec les coquettes de luxe pour ne pas faire de cette soirée une réelle perte de temps, par pitié… »
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MessageSujet: Re: They say us trolling, they hating [ Masaru ]   They say us trolling, they hating [ Masaru ] Icon_minitimeMer 1 Déc - 5:39

« Masaru ! Tu es venu, oh, merci ! » Évidemment, pour quel genre de gentleman elle le prenait ~ Dans un sens il était un genre d’Arsène Lupin des temps modernes, voleur mais toujours à cheval sur la bonne étiquette – quand ça faisait son affaire, du moins. Il plissa le nez au petit bisou qu’Aya déposa sur son front, comme gêné, sans pour autant se dérober à la marque d’affection, puis lui adressa un bref sourire quand elle eut repris sa place. À sa remarque pleine d’humour, Aya eut une petite moue qui élargit son sourire : de toute évidence, elle ne le prenait pas mal, et au contraire, devait plutôt se passer en revue toutes les occasions où Masaru l’avait vu avec des têtes pas possibles. Les plus mémorables ? La première peine d’amour peut-être ? Ou la première fois qu’elle avait été bourrée ? Évidemment, il n’allait pas lui dire qu’elle avait tenté de l’embrasser à ce moment là, ça aurait été trop méchant, mais il n’empêchait pas que lui, s’en souvenait ~ Interrompant ses pensées, une voix de canard désagréable qui appartenait visiblement au manager d’Aya, au vu de sa réaction. Super… « Qu’est-ce que c’est ? Pourquoi ne vois-je pas plutôt un de mes beaux hommes du carnet noir que je t’ai fourni à ton bras ? » Masaru l’aurait bien plumé vivant, mais histoire de ne pas poser problème à Aya, il se contenta de sourire chaleureusement à l’homme, comme si la remarque ne l’avait pas touché. Alors comme ça elle avait pu choisir dans une liste probablement très longue, et avait décidé d’aller voir ailleurs ? Il retenait, et peut-être qu’il se déciderait à offrir un petit cadeau à Aya à l’occasion ~

Mais il n’avait même pas écouté l’explication d’Aya et allait déjà se coller à un grand étranger blond, visiblement au plus grand soulagement de sa cavalière. Ne retenant plus son irritation, il claqua à son tour sa langue, fronçant momentanément les sourcils.

« Genre je suis pas assez bien pour toi… Tu mérites mieux qu’une grande asperge hermaphrodite ma p’tite Aya ~ Et pis oh, c’est qu’une soirée, pas la peine de criser… crétin… »

Marmonnant les dernières paroles afin que les gens qui passaient à proximité ne l’entendent pas, il finit par soupirer, tournant la tête vers Aya alors qu’elle reprenait la parole, pendant qu’ils marchaient vers l’intérieur. « N’oublies pas. Les épaules droites. Sourire forcé. Démarche classe mais décontract’. Assurance. » Oubliait-elle à qui elle parlait ? ~

« Hého, je suis le Léonardo DiCaprio de la place. Acteur né, manipulateur extraordinaire, laisse moi faire mon boulot et fais le tien ~ »

Arrogant en plus de ça ! Mais bon, il savait bien qu’Aya ne lui en tiendrait pas rigueur, elle avait l’habitude. Un peu plus loin, ils eurent affaire à un groupe de photographes qui ne semblaient pas s’offenser du fait qu’elle soit au bras d’un inconnu, et ils se firent photographier à plusieurs reprises avant de finalement se faire laisser au profit d’un autre couple. Ils en profitèrent pour entrer, là où l’ambiance était plus calme mais tellement snob… mais déjà il laissait traîner ses yeux un peu partout, repérant d’éventuelles proies pour ses plans de domination mondiale d’enrichissement personnel. Champagne en main, il se trempa les lèvres dans la coupe, comme tout le monde faisait – si ça n’avait été que de lui, ça aurait été cul-sec mais bon, faut se plier ! – avant qu’Aya ne reprenne la parole. « Masaa ~ j’espère qu’un jour tu me pardonneras de t’avoir traîné ici. Mets-toi en plein les poches avec les coquettes de luxe pour ne pas faire de cette soirée une réelle perte de temps, par pitié… » Masaru eut un petit sourire moqueur, reprenant une petite gorgée de son breuvage avant de plonger sa main dans la poche intérieure de sa veste.

« Je viens pas les poches vides, et elles seront encore plus lourdes quand on repartira. Regarde ça… »

Sortant un porte-carte, il l’ouvrit et présenta à Aya des cartes visiblement pareilles, mais dont les titres variaient. Médecin légiste (parce qu’il avait beaucoup vu Les Experts), docteur en histoire du Japon (il avait vu tous les dramas historiques de NHK), chimiste, architecte, neuroscientifique… mais ce n’étaient pas les plus importantes. En sortant deux séries, il les montra à Aya. L’une montrait son nom avec « Avocat, spécialisé en figures publiques » et l’autre « Producteur, AVEX Group ».

« Tu préfères que je sois ton avocat, ou le producteur de ta future éventuelle carrière en musique ? Parce que sérieux, si tu continues à dire que je suis un ‘bon ami’ ça tiendra plus, tu vas te prendre des rumeurs ~ Enfin, c’est pas juste pour toi; j’ai des doublons au cas où je découvrirais la perle rare mais je dois me coller à une seule identité alors tu dois me dire ! »

C’était qu’il pensait vraiment à tout, ce fourbe u_u
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MessageSujet: Re: They say us trolling, they hating [ Masaru ]   They say us trolling, they hating [ Masaru ] Icon_minitimeMer 1 Déc - 6:38

Un vague sourire apparut au visage d’Aya à la discrète remarque de son compagnon. Elle savait qu’il savait donc ils savaient que Masaru était un homme charmant et qu’aucune poulette de la haute société bourgeoise ne pouvait lui résister. Elle dû toutefois contenir un ricanement qui voulait sortir de ses lèvres à sa jolie description de ses collègues mannequins. Merci Masa’, c’est toujours rassurant de se le faire confirmer par quelqu’un d’autre que soit. Il en voyait Aya bien soulagée là.

Ils s’élançaient déjà vers le tapis rouge – qui en fait était plutôt d’un bleu royal mais qui tenait tout de même rôle de tapis rouge pour l’occasion – qu’Aya terminait ses dernières recommandations fort inutiles comme le lui confirma le jeune homme. Ah ~ elle ne pouvait que faire confiance à un homme justement si confiant de lui. De plus, elle devait lui donner raison. Tel un caméléon il se fondait dans toutes les occasions. Mieux que cela, il se démarquait de façon positive. Un homme à marier ! Nah… Un homme avec qui s’associer pour escroquer les gens plutôt. Ils auraient pu faire une fabuleuse équipe tiens, tous les deux. Mais Masaru était un être qui semblait mieux rôder son métier en solo, et puis pourquoi prendre ce risque quand on a une carrière assurée. Pas nécessairement des plus agréables, mais assurée tout de même. Elle ne releva toutefois pas sa remarque d’arrogance, elle y était habituée et c’était loin de la vexer.

Une fois au chaud, elle s’était permis de porter un jugement rapide sur les futures proies de son ami, tentant de trouver laquelle pourrait lui rapporter plus de viande. Il y avait elle, là-bas, cette belle japonaise aux longs cheveux noirs qui depuis tout à l’heure reçoit des coups de couteau au travers des regards des autres jeunes femmes présentes. Elle devait avoir un sacré portefeuille pour posséder une robe si élégante. Ou l’autre encore là-bas, la petite aux cheveux teints en blond, super mignonne et qui semble être la Sugar Daddy par excellence, elle pourrait lui en mettre des sous pleins la bourse, non ?

Masaru : « Je viens pas les poches vides, et elles seront encore plus lourdes quand on repartira. Regarde ça… »

Aya cessa son analyse pour reporter son attention sur ce que son cavalier lui présentait; une panoplie de carte affichant le même nom mais une identité de travail qui différait à chaque carte. Impressionnant. Où avait-il pu dénicher tout ça ? Jamais elle ne se serait douter que son ami était aussi professionnel avec tout cet attirail de parfait escroc. Il ne cessera donc jamais de l’épater celui-là. Avocat ou producteur ? Quel fou ! Une lueur de malice traversa son regard à l’idée d’être impliquée, quoi que très indirectement, dans ses magouilles. Ça semblait si excitant. Elle haussa les épaules à la mention de rumeurs. Et alors, elle était une jeune femme de 20 ans qui avait bien droit de vivre quelques amourettes si cela lui faisait envie. Et elle n’avait jamais été impliquée dans un scandale. Dans le pire des cas, ça lui ferait une bonne pub. Mais soudain le visage de Keiji lui revint en tête et elle en fût tout à coup moins enchantée, de ces rumeurs. Elle secoua doucement la tête pour chasser ses mauvaises hantises et reporta son attention sur les multiples identités qui s’offraient à son choix.

« Mmmh… »

Elle fronça les sourcils en grande réflexion. Qu’est-ce qui serait le plus amusant ? Un avocat c’était d’un ennui… Et puis elle ne trouvait pas à Masaru une quelconque tête d’avocat, bien qu’elle sache qu’il ne fallait jamais le sous-estimer. L’idée du médecin par contre lui plaisait beaucoup. Elle eut un rictus au coin des lèvres.

« Fais le médecin légiste que tu m’as montré. Ça a quelque chose de sexy, un médecin. Oh ! PDG d’une grande compagnie, ça aussi c’est émoustillant pour les dames, non ? T’as ça ? Ah, je ne sais pas, je ne sais plus ! Je veux tout voir. »

Elle se mordit la lèvre inférieure, toujours aussi indécise quant à son choix. Elle tentait de se mettre à la place des autres femmes. Il fallait un truc vraiment chaud, assez chaud pour qu’elles aient envie de commettre l’adultère et de donner tout l'argent du cocu à l'amant. Mais elle savait que peu importe l’identité arborée, Masaru devait être en mesure de les faire craquer. C’était son métier après tout !

« Les… hommes en uniformes ça le fait pas mal aussi, non ? »

Aya se fiait aux clichés du cinéma, après tout, ça avait justement l’air d’être un vrai truc de film tout ça. Son regard s’accrocha alors à la perfection. Tirant la manche de Masaru avec empressement, elle fit un signe de la tête vers la biche par excellence; un air introvertie, des diamants qui étincelaient de partout sur sa silhouette élancée, un regard emplie d’innocence et de naïveté. Elle n’était point aussi fine connaisseuse que le professionnel à ses côtés, mais elle espérait que son flaire ne la trompait pas à ce point. Elle leva un regard vers Masaru attendant une réaction qu’elle suscita par un faible :

« Jack Pot ? »

Mais peut-être était-ce trop beau pour être vrai, lui seul savait. Elle n'attendait que les savoir du grand maître en la matière.
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MessageSujet: Re: They say us trolling, they hating [ Masaru ]   They say us trolling, they hating [ Masaru ] Icon_minitimeJeu 2 Déc - 7:08

Oh, non, de toute évidence, Masaru n’était pas un homme à marier, ni même à fréquenter sérieusement; parce que de toute façon, il ne pensait pas qu’avec les habitudes qu’il avait prises, il était humainement possible pour lui de ne pas détourner les yeux d’une femme dès qu’il l’avait dans sa poche. En gros… dès qu’il en avait une accrochée à lui, il en cherchait une autre. La constante recherche du défi, le challenge, il ne pouvait pas vivre avec une nana qu’il savait apprivoisée depuis longtemps; ou alors il lui faudrait une fille bipolaire, ou une amnésique qui l’oublierait à chaque jour et qu’il devrait reconquérir à chaque réveil. Mais bon, ça existait que dans les films de tels scénarios… alors ce n’était sûrement pas maintenant qu’il allait changer. Bref, dès qu’ils furent entrés, Masaru commença son repérage; des nanas richissimes, ce n’était pas ce qu’il manquait à cette soirée. Pour lui, voir une bague à l’annulaire gauche n’était pas une barrière, alors ça ne réduisait pas ses chances de remporter le grand prix. Au contraire, c’était souvent plus facile de les avoir rapidement : suffisait de leur promettre mieux que ce que leur mari leur donnait et voilà, le tour était joué.

Montrant le contenu de porte-cartes qu’il avait caché dans sa poche à Aya, il l’avait mise à contribution pour le choix de son identité de la soirée. De toute évidence, il aurait pu choisir n’importe quoi, ou même plusieurs, mais c’était un petit endroit, alors coller à la même et qu’Aya puisse suivre dans le mensonge serait idéal. Et puis, elle était la seule personne qui était au courant de son ‘activité’ qui ne disait rien pour le compte alors… autant la faire se sentir impliquée ~ Bref, il y avait beaucoup de choix, et encore, ce n’était pas tout. Aya semblait peser le pour et le contre de chaque option, hésitant visiblement, puis portant finalement son choix vers un métier scientifique. Ou pas. « Fais le médecin légiste que tu m’as montré. Ça a quelque chose de sexy, un médecin. Oh ! PDG d’une grande compagnie, ça aussi c’est émoustillant pour les dames, non ? T’as ça ? Ah, je ne sais pas, je ne sais plus ! Je veux tout voir. » Masaru eut un petit rire amusé.

« Oublie pas que je peux pas me faire passer pour plus riche que mes cibles, après, elles n’auraient plus de raisons de vouloir me gâter ~ Médecin légiste ça pourrait être pas mal, vrai; après tout, grand titre, mais quelques plaintes sur le salaire et le tour est joué alors ~ »

« Les… hommes en uniformes ça le fait pas mal aussi, non ? » Masaru lâcha un ‘hmmm’ de réflexion, fouillant parmi ses cartes d’affaires. Il devait bien avoir un truc dans le genre à quelque part… ou alors il avait tout laissé à la maison… Hésitant sur l’une d’entre elles, il la passa à Aya.

« J’ai que ça. Détective. Et pis c’est même pas en uniforme… mais j’ai la tête de l’emploi tu trouves pas ? »

… non peut-être pas. Mais on peut y croire. Parce que monsieur peut faire vivre n’importe quel métier ~ Même ufologue. Pourquoi pas ? Réparateur de téléphones, plombier – même si c’était pas très glamour – voire ex-yankee maintenant rembourreur de matelas. C’était son seul talent, après tout, fallait bien qu’il puisse l’utiliser au maximum ! Finalement, il fut interrompu par Aya, qui tirait frénétiquement sur sa manche. Remarquant où le regard de sa cavalière se portait, il l’imita, et soudainement ses yeux se mirent à étinceler. Signe que de toute évidence, qu’Aya avait vu juste. Une superbe fille, parée de diamants, visiblement délaissée par son cavalier, puisqu’elle parcourait la salle des yeux timidement. La cible parfaite… Sans pour autant détourner son regard de sa proie, il passa un bras autour de la taille d’Aya, la rapprochant afin que personne d’autre n’entende ce qu’il allait lui dire. « Jack Pot ? » Il lui faisait pas dire.

« T’es sûre que tu veux pas qu’on devienne un duo toi et moi ? Je change d’avis; en fait si t’as toujours un flair pareil ça m’embête moins de te traîner à chaque fois dans mes magouilles… »

Il jeta un rapide regard sur sa cavalière.

« Faudrait que je me décide d'une identité avant de passer à l'action ma chère ~ Monsieur le doc' ou monsieur le détective ? »
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MessageSujet: Re: They say us trolling, they hating [ Masaru ]   They say us trolling, they hating [ Masaru ] Icon_minitimeVen 3 Déc - 6:37

Éternel insatisfait, Masaru était donc le cliché même du genre humain… Mais Aya n’arrivait pas à être aussi pessimiste que lui à propos de son futur et le voyait vraiment entreprendre une vie plus honnête lorsqu’il rencontrerait la perle rare. Elle pouvait paraitre, avec ce genre de pensée, un peu fleur bleue mais elle en était certaine, ce jour viendrait. Et il n’aurait certainement pas besoin d’une psychologiquement dérangée. Juste une fille qui lui plairait vraiment, et il verra bien. Elle faisait confiance au futur et ne pouvait s’empêcher d’esquisser un faible sourire chaque fois que le futur de son ami venait sur le tapis. Si lui n’y croyait pas, elle y croirait pour eux deux, et c’est tout. Jamais elle n’éternisait ce genre de discussion avec lui, c’était inutile, et elle respectait ses choix du moment. Elle ne manquait pas de patience.

Masaru : « Oublie pas que je peux pas me faire passer pour plus riche que mes cibles, après, elles n’auraient plus de raisons de vouloir me gâter ~ Médecin légiste ça pourrait être pas mal, vrai; après tout, grand titre, mais quelques plaintes sur le salaire et le tour est joué alors ~ »

Il n’oubliait vraiment aucun détail… Mais il avait quand même un bon nombre d’année d’expérience, on pouvait au moins lui donner ce mérite. À la mention de détective, Aya plissa le nez. Pas mal mais dévoiler un tel métier à une conquête fraichement rencontré, ça faisait peu professionnel. Quoi que Masaru avait surement un autre truc dans son sac pour paré ce coup là ! Et puis tête d’emploi… pas plus que médecin mais il semblait très sûre de sa crédibilité, pourquoi en douter ? Il faudrait vraiment qu’Aya le voit à l’œuvre car l’imaginer dans la peau d’autre chose que d’un escroc, ce serait vraiment du jamais vu pour elle, et elle avait évidemment du mal à se le représenter.

Après avoir repéré sa petite biche, Aya tenta de capter l’attention de son cavalier qui posa bien vite son regard sur la proie nouvellement découverte. Elle ne put s’empêcher de se crisper légèrement au contact du bras autour de sa taille, levant un regard étonné vers Masaru mais glissant tout de même en murmurant « Jack Pot ? ».

Masaru : « T’es sûre que tu veux pas qu’on devienne un duo toi et moi ? Je change d’avis; en fait si t’as toujours un flair pareil ça m’embête moins de te traîner à chaque fois dans mes magouilles… »

Elle se détendit un peu plus, sourire ravi aux lèvres et les yeux pétillants. Elle avait le flaire donc, génial ! Et pour que Masaru en vienne à préciser qu’il se taperait sa présence dans toutes ses magouilles, c’était tout un compliment. Un frisson la parcourue à l’idée de devenir escroc. Ça semblait si excitant, comme dans les films !

« C’est vrai ça !? »

Avec lui, on savait jamais. Peut-être qu’il la faisait marcher et qu’en fait le repérage qu’elle avait effectué était si nulle qu’il méritait une plaisanterie de ce genre de sa part. Mais à voir la façon dont il observer sa proie, comme un lion aux aguets, elle se disait que ça devait être réellement vrai. Une certaine satisfaction pu alors se lire sur son visage.

Masaru : « Faudrait que je me décide d'une identité avant de passer à l'action ma chère ~ Monsieur le doc' ou monsieur le détective ? »

Sortant de ses fantasmes emplis d’adrénaline, la jeune femme replongea dans sa quête d’identité pour son partenaire d’une soirée. Un vague sourire traversa son visage alors qu’elle lâchait d’un air suffisant, presque carrément hautain :

« Moi, accompagnée d’un simple détective, jamais ! Je préfère de loin un médecin bien classe et tout comme cavalier, alors va pour le médecin. »

Bien sûr, elle plaisantait, mais elle avait vraiment envie de voir son ami dans ce rôle, et si l’emploi de Masaru se rendait jusqu’aux oreilles de son agent, elle en pâtirait moins que s’il s’agissait d’un détective, car au moins l’autre avait une certaine prestance. Si cela pouvait lui éviter quelques commentaires déplaisants du petit homme… Elle posa ses mains sur les épaules de son escroc préféré, massant vaguement ses épaules comme pour le préparer à aller se battre sur le ring et lança :

« À l’attaque. Et ne me déçois pas. Je veux que ce soit le meilleur spectacle de ma vie. »

Elle recula alors de quelque pas pour lui laisser libre espace, se préparant à subtilement se glisser près d’eux, mine de rien, afin de tout de même ne pas manquer un mot du déroulement des choses.
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MessageSujet: Re: They say us trolling, they hating [ Masaru ]   They say us trolling, they hating [ Masaru ] Icon_minitimeMer 8 Déc - 3:33

De toute évidence, Aya était du genre optimiste; Masaru était plutôt du genre réaliste. Pas pessimiste, non, sinon il ne pourrait pas faire le ‘travail’ qu’il faisait présentement, mais disons qu’il se doutait bien que même s’il tombait follement amoureux – berk – il ne se résoudrait jamais à abandonner ses activités, qui étaient devenues plus qu’un gagne-pain, mais carrément un style de vie, une habitude. On a tous nos petits vices cachés après tout. Mais jamais Aya n’insistait, et c’était bien tant mieux. C’était pour ça qu’il l’aimait, entre autres choses. Et aussi, maintenant, il pouvait rajouter une autre qualité à la longue liste de qualificatifs d’Aya : elle avait presque autant de talent que lui pour trouver des cibles potentielles ~ Il n’aurait jamais cru être aussi agréablement surpris, quand il avait tourné la tête pour apercevoir la jeune femme dont Aya parlait. Il lui avait même proposé de faire équipe – en blague, évidemment – parce que de toute évidence c’était un beau morceau. Ou alors c’était la chance du débutant ? Qui sait. En tout cas, elle avait l’œil. « C’est vrai ça !? » Masaru eut un petit sourire amusé. Évidemment. Il n’était pas du genre à mentir sans avoir une bonne raison; enfin, ou c’était ce qu’il avait toujours voulu laisser croire. Hors ‘boulot’ il se définissait donc comme parfaitement honnête, mais Dieu sait que le mensonge est un vice et devient rapidement une habitude, voire une maladie. Mais dans ce cas-ci, il n’avait aucune raison de mentir. Elle avait bien repéré et il la félicitait, et la remerciait, à sa façon. Masaru rappela à Aya qu’ils devaient se décider sur un métier provisoire afin d’accomplir son plan – et il se chargerait de la suite, à savoir, se créer une personnalité accordée, puis charmer sa proie de la soirée. « Moi, accompagnée d’un simple détective, jamais ! Je préfère de loin un médecin bien classe et tout comme cavalier, alors va pour le médecin. »

« Pfft ! Femme hautaine, va. Médecin, c’est parti ~ »

Il rangea alors tout le reste de ses cartes dans son porte-carte, puis dans sa poche, non sans s’être assuré qu’il avait mis la bonne sur le dessus. Alors qu’Aya se déplaçait derrière lui pour lui masser les épaules, il extirpa de sa poche une paire de lunettes de vue qui lui donnèrent immédiatement un air plus sérieux. « À l’attaque. Et ne me déçois pas. Je veux que ce soit le meilleur spectacle de ma vie. » Il hocha positivement la tête, peu enthousiaste à la perspective d’être observé comme un lion en spectacle, mais tant pis, c’était pour la bonne cause. Il ajusta son costard hors de prix sur ses épaules et tira doucement sur l’avant, puis fit un pas en direction de sa victime, ne s’arrêtant que brièvement lors d’un détour pour attraper deux verres de champagne. Arrivé près d’elle, il attira son attention discrètement et, visiblement surprise qu’on l’ait remarquée, elle inclina doucement la tête pour le saluer, acceptant la flûte qu’il lui offrait.

« N’attendez-vous pas quelqu’un ? »

Élocution distinguée, sourire charmant mais pas ouvertement dragueur, et voilà la demoiselle qui rougissait discrètement, alors qu’elle pointait quelqu’un à l’autre bout de la salle. Un homme était engagé dans une discussion visiblement passionnante – ou plutôt passionnée – avec une femme aux vêtements beaucoup moins classes que celles de sa proie, la dévorant des yeux, pratiquement.

« Comment dire, tous ne savent pas reconnaître la qualité quand ils l’ont devant les yeux… »

Phrase de loveur, bien placée; la demoiselle eut un petit rire nerveux, cachant sa bouche avec sa main. Mignonne, bien élevée, sûrement de bonne famille, surtout quand on voyait comment elle était parée. Des diamants de la tête aux pieds.

- Je suis Kagawa Shiori. Enchantée, monsieur… ?

Faisant mine d’être surpris, puis embêté, il s’excusa dans un murmure et sortit de sa poche sa carte d’affaire, sur laquelle était inscrit glorieusement son titre – du moins, pour la soirée. La jeune femme la prit, la lut attentivement et releva un regard mi-étonné, mi-admirateur sur son interlocuteur.

- Vous êtes médecin… ?

Acquiesçant, mais ajoutant humblement que ce n’était pas aussi bien qu’on le laissait croire, le commentaire sembla pourtant échapper aux oreilles de la demoiselle, qui semblait beaucoup plus encline à lui faire la conversation. Dix minutes plus tard, il prétexta avoir vu un important contact d’affaires, mais jura de revenir la voir plus tard : et c’est son numéro de téléphone (« Au cas où vous seriez occupé pour le reste de la soirée » qu’elle avait dit) et son plus beau sourire qu’il s’était retourné, passant près d’Aya sans lui faire attention, puis se mit assez à l’écart pour que ladite Kagawa ne le voit plus. Dès qu’Aya l’eut rejoint, il lui décocha un sourire amusé.

« Bingo ~ T’as entendu ça ? La fille du CEO de la pharmaceutique Kagawa… pas étonnant qu’elle soit vêtue comme ça. Dans le top 10 des plus gros revenus nets de 2010 ~ »
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MessageSujet: Re: They say us trolling, they hating [ Masaru ]   They say us trolling, they hating [ Masaru ] Icon_minitime

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They say us trolling, they hating [ Masaru ]

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