►MURASAKI YUKA ;;
by Ayumi Hamasaki ►CARTE D'IDENTITÉ ;;
Âge : 25 ans (28/02/1985)
Né à : Tokyo
Orientation : Aucune.
Profession : Styliste
Scolarité : Diplômée de l'école de Stylisme ESMOD au Japon
Situation : Célibataire
Milieu social : Nouvelle riche
Ambition : Faire une bonne carrière et acheter une île déserte
►VOYAGE AU CENTRE DU CERVEAU ;;« L'idée n'est pas d'attendre que l'orage passe, mais d'oser aller danser sous la pluie. »
Un idéal de vie peut-être, une conviction aussi que celle de foncer et d'oser en toute circonstance.
Première chose à distinguer chez Yuka, sans aucun doute un tempérament fort.
Femme de logique et de raisonnement, franche et décidée elle n'a pas et n'a jamais eut froid aux yeux. Depuis toute jeune elle est ainsi, première à tenir tête, à élever la voix voir même à en venir aux mains si cela s'avère nécessaire et ce n'est pas à presque vingt-six ans qu'elle changera.
La répartie piquante et bien servie il est bien rare voir impossible qu'elle n'ait pas le dernier mot ; pouvant en finir aussi bien en quelques mots qu'en de longues tirades.
Yuka ne cachera jamais aucune de ses opinions et si elles choquent ou dérangent les bonnes moeurs qu'importe, que les autres s'en débrouillent ce n'est pas son affaire. Pas non plus sur la réserve ou sur l'hésitation, la phrase « le ridicule ne tue pas » est pour elle sans aucun doute ; après tout il y a toujours moyen de trouver plus ridicule encore en face de soit et passer les jours sans rien tenter -même les choses les plus bêtes- serait à ses yeux un pur ennui.
Fière oui, arrogante parfois mais blessante jamais. Au grand jamais elle ne blessera volontairement et en connaissance de cause pas plus qu'elle ne se jouera des sentiments d'autrui. Elle a beau se tenir volontairement loin de toute émotion dites « humaine » ce n'est pas pour autant qu'elle s'amusera au dépend des autres.
De nature, la jeune femme préfère sa solitude et clamera haut et fort qu'elle n'aime pas les gens, bien plus à l'aise dans son atelier ou son appartement qu'au milieu d'un quelconque rassemblement. Mais en habile logicienne elle saura donner le change un temps s'il le faut réellement, servant ses sourires les plus faussement aimables pour mieux pester ensuite une fois isolée.
On se demande alors comment une femme si critique de tout et de rien, si terre à terre et antipathique de prime abord a pu tomber sous le charme du métier de styliste -où l'on donne ordinairement tant de sois même- ; à ça elle répondrait seulement que l'isolement nécessaire à la création quelle qu'elle soit est une raison plus que valable. Son métier, elle s'y plonge à corps perdu et n'a de cesse de s'améliorer, poussée par un sens du détail inné.
Véritable paradoxe dans le genre. Loin de vouloir faire rêver le monde de la mode et encore moins de le satisfaire en se pliant aux caprices de « ce qui se vend en ce moment » elle sert des travaux très personnels à la limite de l'égoïsme. Plaire à tout prix très peu pour elle et son caractère la fera largement se démarquer quoi qu'elle fasse de ses collections. De plus, si la critique trouve toujours quoi dire sur les genres qu'elle offre, elle ne trouve -à son grand malheur- pas de quoi remettre en cause la qualité de ses oeuvres.
Mais loin de tout cela, elle se révèle charismatique, charmante sans même le chercher et si ses petits airs narquois, son caractère très libéré et son amour de la provocation ont vite fait d'horripiler ils se font malgré tout plaisants selon les situations. Joueuse surtout sur les mots elle saura se montrer attendrissante parfois et son ouverture d'esprit en fait quelqu'un de très à l'écoute pour peu qu'elle vous ouvre sa porte.
Parlez lui d'amour, de vie de couple, c'est à ses yeux d'un fleur bleu si abominable qu'elle qualifie la seule idée d'une relation à long terme comme un « piège à cons pour les gens ayant du temps à perdre ». Parlez lui des hommes elle vous dira qu'ils l'ennuient profondément et que leur compagnie la lasse trop vite. Parlez lui des femmes il faudra alors trouver quelqu'un rivalisant d'intelligence et de réplique face à elle et si cette femme existe sans doute est-elle sa plus proche amie.
Dernier point mais non des moindres ; ces manies et autres dérivés qui en font la femme qu'elle est.
Adepte du « bordel organisé » Yuka voit le rangement comme loin d'être primordial ; tant qu'elle s'y retrouve elle tout va bien et malheur à la personne osant briser ses habitudes. On s'étonne d'ailleurs qu'elle déniche en quelques secondes ce qu'elle cherche dans son fourbi.
Pas partisane des réveils trop matinaux ; sans doute n'existe-t-il rien de pire pour la mettre de mauvaise humeur et lui tirer un mot lorsqu'elle sort du lit avant dix heures tapantes relève de l'exploit alors qu'en contrepartie, elle pourra veiller soixante dix heures d'affilée si une chose la passionne suffisamment.
Enfin, il faut bien des vices et mademoiselle ne se cachera pas de fumer comme un pompier, encore moins d'avoir une descente de corsaire ; le tout souligné d'un manque de délicatesse certain.
Et si de loin elle peut sembler bien angélique mieux vaut ne pas s'y fier …
Gentil n'a qu'un oeil dit le proverbe ; à juste titre ici.
►IL ÉTAIT UNE FOIS ;;«Si la médiocrité ne reconnaît rien qui lui soit supérieur, l'excellence, elle, reconnaît immédiatement le vrai génie.»
[ Arthur Conan Doyle ] - La vallée de la peur
De naissance elle n'est fille de personne dont le nom marqua l'esprit. Née à Tokyo -des suites d'une grossesse risquée et nécessitant un suivit important- elle retrouve les campagnes par la suite où son père officie en tant que médecin et sa mère en tant que serveuse dans un café.
Seconde née derrière une autre fille de cinq ans son ainée, Yuka se révélera rapidement comme une enfant intelligente et curieuse, fascinée d'un rien et aux aguets de tout, rien ne semble échapper à ses grands yeux sépia et tandis qu'on s'étonne, se ravit de la trouver si éveiller … On regrette bien vite que la nature ne l'ai pas doté de réserve.
Car cette demoiselle bien loin de l'innocence et de la timidité des filles de son âge se dévoile forte tête, colérique et emportée une heure, laconique l'heure suivante pour mieux se montrer arrogante et calculatrice par la suite. Insupportable et impossible à suivre sa réputation la précède partout où elle pose le pied et là où elle a passé son enfance on ignore rien de ses actions.
De ce fait, la vie des Murasaki ne sera qu'une succession de disputes et de cris quand elle ne tourne pas à la crise de nerfs puis finalement à l'épuisement total.
Là où madame abandonne et se contente d'approcher sa fille sur des sujets de conversation possibles sans heurt, monsieur garde la tête haute et jamais, oh grand jamais il n'entretiendra de bon rapports avec la cadette de la famille, si bien qu'on ne s'étonne pas qu'il en vienne à la corriger physiquement sans qu'elle daigne baisser les yeux, allant même jusqu'à répondre de la même façon.
Avec sa soeur ; c'est l'ignorance la plus totale. Yuka ne trouvant strictement rien d'intéressant à cette fille frivole tout juste bonne à papillonner des yeux et à se tortiller devant les hommes affublée de ces jupes ayant d'avantage l'air de ceintures.
C'est à la pré-adolescence que la jeune fille s'isole relativement, ne trouvant personne pour chasser son ennui dans cette campagne trop vieux jeu. Elle se découvre dans ce temps un certain attachement pour le dessin, la couture et la confection ; y passant de longues heures avec application, logique et une patience qu'elle ne se connait pas pour autre chose.
Déterminée, elle ne passera pas par quatre chemins pour demander à rejoindre une grande école de stylisme à peine le lycée terminé et d'ailleurs, ce n'est pas comme si elle avait réellement cherché à convaincre ses parents avec un « Je vais intégrer une école de stylisme ». Non ; sans appel, sa décision était prise et elle n'y serait pas revenue.
Et on ne chercha pas à la retenir réellement ; sa mère chercha à comprendre ses motivations, s'intéressant d'avantage au sujet et écoutant toujours d'une oreille attentive cette jeune femme qu'elle savait finalement incomprise des autres. Elles se rapprochèrent dés lors un peu plus.
Son père lui, préféra la laisser faire la gratifiant d'un simple « Si tu te casses la gueule dans cette voie tu connais le chemin de la maison pour rentrer. » Et pour Yuka cette phrase toute braque et sèche qu'elle était au demeurant voulait en dire bien plus, prouvant maladroitement l'amour d'un père pour sa progéniture toute rebelle qu'elle était.
Sa soeur … comme toujours, à peine un au revoir le jour J, elle ne l'accompagna même pas jusqu'à la gare.
Ses années d'études entre voyages, stages et cours intensifs lui apprirent énormément sur le métier et ses exigences de base. Mais si on la félicita de beaucoup, on trouva tout autant à redire sur son comportement souvent odieux, ses manies peu convenables pour son futur métier sans parler de son côté « réponse à tout » finissant par vexer profondément, jusqu'aux représentants du corps enseignant. Et pourtant ; elle sort avec les honneurs, un travail récompensé et saluée des derniers créateurs en vogue.
Un temps, elle restera employée de quelques maisons de coutures tout en se faisant un nom au petit à petit, économisant judicieusement jusqu'à dénicher plus tard un local particulier.
Ni isolé ni en pleine avenue l'atelier avec son loft à l'étage semblait fait pour elle et une fois l'endroit acheté Yuka commença réellement son travail.
Son succès bien que récent -un an tout au plus- ne fait aucun doute et désormais de situation confortable la jeune femme continue son chemin sans jamais se retourner ; toujours en quête de perfection et « d'aventure » allant jusqu'à prendre un vol pour dénicher un certain tissu sur les marchés quand elle ne part pas chercher l'inspiration en pleine jungle ou en plein désert.
Se poser ? Yuka n'y pense pas. Elle ne cherche pas n'a jamais réellement cherché et ses « relations » sont surtout celles d'un soir. Elle a testé « histoire de ne pas mourir bête » mais l'amour et tout le reste très peu pour elle. A moins qu'elle n'ait jamais trouvé la bonne personne ? Qui sait, la jeune femme est tellement peu aimable qu'elle n'encourage pas à l'approche.
A terme ; elle prévoit d'acheter une ile déserte afin de s'y retirer six mois dans l'année pour travailler en solitaire loin de tout, un verre ou une cigarette à la main, un bon vieux volume des enquêtes de Sherlock Holmes un Agatha Christie ou tout autre trhiller bien ficelé à porté et son Beagle « Watson » couché à ses pieds.
Le paradis n'est pas si improbable vu ainsi ; très abordable même en fait …
Il suffira seulement d'y mettre le prix.
►À BAS LES MASQUES ;;
Pseudo : Psyche
Âge : 23 ans
Double-compte : Non
Connexion : 5/7 jours
Un dernier mot : Enchantée -Faut bien être polie ou au moins avoir l'air de l'être-